Comment gérer les problèmes des voisins
Un certain nombre de concessions sont attendues entre voisins, mais vous avez le droit de ne pas faire face à des nuisances indues de leur part, que ce soit le bruit, la fumée, l'empiètement des arbres, etc.
Les options vont du plus amical à la poursuite en justice devant un tribunal.
Lorsque le comportement d'un voisin franchit la ligne d'acceptabilité, on parle de troubles anormaux de voisinage (perturbation inhabituelle des voisins). Ce qui en découle peut varier selon la discrétion du juge : récemment, une femme a été condamnée à une amende sous cette rubrique pour avoir laissé tomber des pétales de géranium sur le balcon de ses voisins.
Ce qui est acceptable peut dépendre de facteurs tels que l'emplacement, par exemple la ville ou la campagne, ainsi que l’heure de la journée. Les juges examinent également à quel point le niveau de nuisance était extrême, combien de temps il a duré et s'il s'est répété.
Exemples de nuisance du voisinage
- Les voisins sont responsables du comportement des animaux. Un chien qui aboie fort à plusieurs reprises peut entraîner une amende pénale de 450 € et / ou une sanction civile de dommages-intérêts.
- Si vous organisez une fête, que ce soit de jour comme de nuit, elle ne doit pas causer de bruit et de dérangement excessifs (appelé tapage diurne ou nocturne, une raquette de jour ou de nuit) et vous avez le droit d'appeler la police ou la gendarmerie. Les peines sont similaires à celles du chien qui aboie et les machines faisant du bruit, comme une chaîne hi-fi, peuvent être confisquées.
- Allumer un feu, faire un barbecue ou utiliser une tondeuse à gazon peuvent être soumis à des règlements locaux, par exemple les jours et heures auxquels ils sont autorisés. Arrivée à la mairie.
- Si des branches surplombent votre propriété, vous pouvez demander à votre voisin de les couper. Les buissons ne doivent pas être plantés à moins de 50 cm de la propriété de votre voisin : les arbres de plus de 2 m doivent être à au moins 2 m.
- Les caravanes conservées sur une propriété plus de trois mois par an doivent être déclarées à la mairie : si des roues sont enlevées, il s'agit d'une construction illégale.
Si vous souhaitez une solution amiable, faites appel à un conciliateur de justice, un médiateur officiel, qui écoutera les deux parties et tentera de les amener à s'entendre (gratuitement). Il rédigera un document exposant ce qui a été convenu, qui pourra, si nécessaire, être légalement reconnu par un tribunal.
Si vous voulez prendre des mesures plus sévères, une mesure utile est de payer un huissier (huissier) pour qu'il vous rende visite et qu'il prenne note du problème. Il produira un rapport et des photographies qui pourront servir de preuve devant le tribunal.
D'autres mesures :
Pour les problèmes de bruit, rendez-vous à la police ou à la gendarmerie. Vous pouvez également écrire au procureur de la République de votre tribunal de grande instance local, qui décidera de l'action appropriée.
Pour les affaires de moindre importance, susceptibles d'entraîner des amendes ou des dommages-intérêts inférieurs à 4 000 €, s'adresser au juge de proximité, sauf s'il s'agit d'une affaire qui ne peut être tranchée que par une juridiction supérieure.
Pour les affaires jusqu'à 10 000 € et pour toutes les questions de délimitation ou d'empiétement d'arbres, adressez-vous au tribunal d'instance, avec ou sans représentation par un avocat.
Les affaires de plus de 10 000 € sont entendues par le tribunal de grande instance et il est obligatoire d'avoir un avocat.