Classé comme étant la profession libérale qui rencontre le plus de succès, le métier d’avocat est assez évolutive. Chaque année, quelques nouveautés se constatent dans cet univers, ce qui est surtout causé par le développement de la société et aussi le rythme intense de l’innovation technologique. Mais à côté de tout cela, le métier est toujours régi par des principes précis, auxquels tous les avocats, ayant prêtés serment, doivent se soumettre. C’est ce qu’on entend par le code de la déontologie des avocats. De quoi s’agit-il plus concrètement ? Quelle est sa valeur dans l'univers professionnel et en quoi consiste-t-il ?
Le code de déontologie des avocats : c’est quoi ?
Comme tout autre profession, être avocat est soumis à certains règlements et principes ; ce qu’on qualifie de code de
déontologie des avocats. Bien sûr, il peut varier de nation en nation ; mais dans tous les cas le but est le même. Autrement, il sert à identifier les limites auxquelles les personnes œuvrant dans le domaine ne doivent pas dépasser. Il gère le fonctionnement de la profession sans laisser aucune phase à part. Et tout avocat doit s'y conformer. Concrètement, il s’agit d’un règlement intérieur qui regroupe tous les avocats d’un même pays. Pour la France, par exemple, il est émis par le RIN ou Règlement Intérieur National. Il se présente comme étant un document officiel, approuvé par l’autorité publique et remis à chaque nouvel avocat venant de faire son serment. De cette manière, il aura toutes les notions relatives à l’exercice de son métier ; et le non-respect de celles-ci font l’objet d’une poursuite. Cette dernière peut résulter d’une requête déposée par un client victime ou directement par l’ordre des avocats, gardien et garant de la bonne application du code de déontologie.
Les principaux points mentionnés par le code de déontologie des avocats
Comme susmentionné, la
déontologie des avocats consiste à des normes régissant la profession d’avocat. Ainsi, nombreux sont les domaines discutés dans ce code ; et qui visent tous à garantir l’essence même du métier, c’est-à-dire le respect total et la bonne application des lois ainsi que la finalité du métier en tant que défenseur de la justice. De ce fait, ce code déontologique traduit les engagements devant être respectés par tout avocat en tant que principes essentiels, tels que l’indépendance, la loyauté ou encore l’objectivité. Mais encore, il donne beaucoup d’importance au secret professionnel ; ce qui soumet un avocat au secret professionnel et au respect du principe de confidentialité dans le cadre d’un espace et de durée sans limite. Même les moindres comportements et agissements que doivent avoir un avocat lors de son intervention et sa plaidoirie sont mentionnés dans le code déontologique y relatif. Et plus encore, les éventuelles relations entre collaborateurs disposent d’un titre spécifique au sein de ce document. Il s’avère, en effet, possible que certains litiges surgissent entre avocats ; dont les causes peuvent être liées à une affaire en cours ou autres. Par conséquent, il appartient aux avocats en contradiction de se reporter sur la déontologie, qu’ils ont signé autrefois, pour trouver une solution.
L’objectif de l’application du code déontologique
En prêtant serment, chaque avocat promet d’exercer ses tâches avec dignité, humanité, conscience et probité. Et c’est pour garantir la bonne application de tous ces points que le code de la
déontologie des avocats a été conçu. Ce sont d’ailleurs les engagements prioritaires qu’un avocat a accepté de réaliser. A cet effet, travailler en tant qu’avocat a toujours été considéré comme un métier noble et correct ; ce qu’on doit en permanence s’efforcer de prouver et de montrer à sas clients. Ainsi, le respect de toutes les normes gérant les procédures, l’instruction d’une affaire ou encore la communication avec un client ne doivent en aucun cas être enfreints. Ceci, dans le but de préserver la dignité de la profession. Quant à l’humanité, cela exige à l’avocat de se doter d’un esprit de compréhension face aux éventuels aveux que son client pourrait lui faire. De toute façon, c’est le premier rôle qu’il doit accomplir : mettre son client dans une totale confiance pour lui permettre de s’ouvrir. Et habituellement, des choses atroces sont au rendez-vous dans la narration que celui-ci va entreprendre ; mais en aucun moment, la déontologie ne permet à l’avocat alloué à l’affaire d’exprimer sa position et son jugement. Il a juste comme mission de se montrer compréhensif à l’égard de son client, tout en lui expliquant les possibilités de tournures du procès. Bien sûr, le secret professionnel est toujours de rigueur. Mais surtout, le code de déontologie exige qu’un avocat ne présente à son client que des faits pouvant se produire légalement.
L’importance du code déontologique des avocats
Pour une personne désirant devenir avocat, il est essentiel de savoir que ce n’est pas la fin des études qui fera d’elle un avocat redoutable. Nombreuses sont encore les échelles à grimper, dont la maîtrise de la
déontologie des avocats en est la primordiale. Aucun avocat qui se dit digne de ce nom ne peut exercer sans avoir signé et connu le code déontologique adéquat. D’ailleurs, ce sont des règles nationales auxquelles tous les membres d’un barreau doivent se conformer. Régissant le métier dans les moindres des détails, il a pour vocation de préserver sa valeur, en dépit des évolutions et changements sociaux actuel. Il tente aussi d’installer un environnement de travail meilleur que ce soit dans une branche commerciale, familiale ou purement publique. Il dit ce qui est faisable et ce qui est interdit dans l’exercice de la profession. Ce qui le place en tant que balises imposées à tous les avocats encore actifs. Et vue l’évolution plus que rapide de la technologie de notre époque, nombreux sont aussi les changements y résultant dans le métier, si on ne cite que les nouveaux modes de preuves. Par conséquent, la déontologie des avocats fait en sorte d’en offrir la meilleure gestion qui puisse. En gros, sans code de déontologie, la profession d’avocat ne serait que plus d’infraction aux lois, triches et non application de la vraie justice, d’où son importance majeure.